La fêté des jonquilles
Bonjour et bienvenue une fois de plus sur mon blog. Nous avons passé une semaine merveilleuse ici à Gérardmer : des matinées froides suivies d'un soleil chaud. La lumière était très vive et tout semblait frais. Et bien c'est fini maintenant : il fait plus froid, il fait gris et il pleut. Et ce sera comme ça jusqu'à la fin du mois !
C'est assez normal pour la Fête des jonquilles qui a lieu cette année début avril.
Si vous n'êtes pas d'ici, sachez que tous les deux ans la ville se pare de jaune : des millions de fleurs recouvrent les charrettes qui défilent le long du centre. Elles sont disposées dans une multitude de formes (même le monstre de Lochness a subi une réinvention de la jonquille une fois !). Je suis normalement contre la cueillette des fleurs sauvages, mais chaque printemps, ici, les champs jaunissent littéralement et même si tant de jonquilles sont cueillies pour le défilé, il en reste encore beaucoup pour nourrir les insectes et se développer pour la saison suivante.
L'événement a été lancé lorsque des habitants de Gérardmer ont eu l'idée de décorer leurs mobylettes avec des jonquilles. Après, ils ont défilé dans les rues de la ville attirant l'attention de nombreux touristes qui étaient déjà sur place à ce moment-là. L'année suivante, le premier défilé officiel eut lieu le 22 avril 1935.
Les peintures suivantes sont mon hommage à cette merveilleuse fleur et à sa couronne en forme de trompette annonçant l'arrivée du printemps
Ci-dessous j'ai décidé de réunir ces deux symboles du printemps : les crocus et les jonquilles. Cette année en particulier les crocus semblent avoir été très abondants, du moins dans mon jardin… ou peut-être parce qu'avec le beau temps j'y ai prêté plus d'attention.
Ce tableau n'a pas vraiment de rapport avec les jonquilles, mais j'adore les coquelicots et ici nous avons une variété particulière qui pousse à l'origine en Islande. J'aime leurs couleurs délicates
Voici une autre variété, plus pâle et peut-être plus frivole… si une fleur peut être frivole !
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